Google revoit son projet AMP

AMP ou Advanced Mobile Pages est un projet lancé en 2016 par Google. Le géant de l’informatique se voulait alors être un précurseur dans le domaine de la connexion mobile. Par le biais de ce projet open source, il voulait optimiser le temps de chargement des pages web sur les Smartphones. Une situation qui n’a pas manqué de ravir la génération 2.0, mais qui a essuyé tout de même pas mal de critiques.

Retour sur le fonctionnement de l’AMP

L’AMP fonctionne comme un projet Open Source. Le principe paraissait simple. Les entreprises et les éditeurs de page internet devaient proposer des interfaces plus légères qui s’ouvraient plus facilement sur mobile. De quoi contribuer au bon développement du Projet AMP.

Pour la surveillance des demandes et des fonctionnalités des pages, il fallait s’adresser aux salariés de Google. Ils n’étaient alors que deux à prendre en main l’ensemble du projet.

Les critiques auxquels Google a dû faire face

Cependant, Google n’a pas tenu en compte la grande contribution des internautes. En seulement 24 mois, AMP était devenue plus qu’un simple projet. Il regroupait 700 contributeurs. Et les deux employés du groupe se trouvent vite dépasser par les évènements.

En outre, certains ont pensé qu’à travers AMP, Google voulait uniquement régner sur la toile. Il ne laissait aucune autre entreprise prendre en main la gestion des demandes. Il ne propose en outre aucune formation pour les utilisateurs des pages en question. Ces derniers peuvent se sentir mis de côté dans un service qui les concerne pourtant directement.

Le nouveau projet de gouvernance pour l’AMP : comment ça marche ?

Pour toutes ces raisons, Google vise une nouvelle gouvernance pour le projet. Il ne veut plus confier uniquement le choix des fonctionnalités des pages et la correction de framework à ses employés. Il faudra constituer deux groupes de travail pour ce faire. L’un sera constitué des salariés des sociétés qui participent au bon développement de l’AMP. Le second comprendra de simples particuliers. Le premier fera les vérifications qui incombaient auparavant uniquement à Malte UBL. Le second fera office de conseiller pour le comité de gouvernance.

Plusieurs noms d’enseigne ont d’ores déjà été diffusé par le grand mania du Net. Dans le comité de gouvernance, on retrouvera des éditeurs médias, des professionnels du e-commerce, etc. On a entendu entre autres le nom de El Pais, Washintong Post, AlilExpress ou encore Cloudfare et Automatic, etc.

Le but de Google en constituant ces groupes de gestion n’est pas uniquement de faire taire les mauvaises langues. En faisant intervenir plusieurs professionnels dans plusieurs domaines, il assure une meilleure gestion du projet, et ce, sous tous les angles. De quoi ravir surtout les utilisateurs du moteur de recherche.