Focus sur les nanobulles magnétiques

Les fameuses nanobulles magnétiques sont la toute dernière nouveauté en matière de stockage d’informations numérique. On les appelle également des skyrmions magnétiques.

La croissance exponentielle de la technologie et du numérique

Les développeurs et les chercheurs rivalisent d’ingéniosité en matière d’innovation technologique et de solutions pratiques. Ces dernières n’ont qu’un seul objectif : nous simplifier la vie, et ce, depuis des décennies. En matière d’outils de stockage de l’information numérique, la technique populaire en 1970 était les mémoires à bulles magnétiques. Par la suite, les mémoires flash fondées sur l’électronique ont été développées, de sorte que les anciens dispositifs sont devenus obsolètes. À présent, l’apparition des skyrmions magnétiques dans les laboratoires a révolutionné le domaine du secteur du stockage numérique.

Les skyrmions : le système numérique de demain

A l’instar des bulles magnétiques, les skyrmions sont de minuscules régions d’un film magnétique assez mince. Et de la même manière, l’aimantation est orientée de manière spécifique, à l’application d’un champ magnétique. Les skyrmions ou nanobulles magnétiques sont, comme leur nom l’indique, de taille nanométrique. Ils sont manipulables via des courants électriques très faibles. Ces skyrmions sont stables grâce à des propriétés de nature topologique. Ils sont une intéressante alternative aux électrons, notamment en ce qui concerne les méthodes numériques de demain. Les nanobulles contrôlables sont des structures composées d’atomes, agissant tels des aimants.

La manipulation d’un tourbillon magnétique

Une petite révision de ses leçons de physiques s’impose : un champ magnétique externe force l’alignement des électrons des atomes dans la même direction. Un tourbillon magnétique est créé par le bouleversement du spin des électrons, lors de l’application numérique. Et puisque la structure de ces nanobulles magnétique est stable, il est possible d’en renverser le courant. Toutefois, le vortex ne peut être défait et c’est cette particularité qui permet à cette structure d’être utilisée pour stocker des données informatiques.

Se servir de cette structure pour créer des disques durs

Les nanobulles magnétiques peuvent être contrôlées et c’est cette méthode qui sert à la création de sortes de disques durs, servant à stocker des données numériques. Il est à noter que le terme skyrmion vient de Tony Skyrme, qui est le scientifique britannique qui a effectué une première théorie sur l’existence de cette structure en 1962. De nos jours, il est prouvé que cette théorie est bel et bien fondée et qu’elle peut être d’une grande utilité. Il est aujourd’hui possible de créer et d’effacer des skrymions. Cette technique nécessite toute de même une température précise de –270 °C. Toutefois, vous l’aurez donc compris, il est possible de contrôler ces structures et c’est cette technique unique qui crée un disque dur. Cette technique, bien qu’innovante, en est encore actuellement à sa phase de test et ne fonctionne que dans 60 % des cas.